jeudi 2 octobre 2014

La nouvelle reglementation des drones en france

La réglementation sur les drones est en cours d'évolution, et  La DGAC a soumis une consultation publique qui prend échéance mi-octobre. Voici en détail les commentaires que nous avons soumis a la DGAC et  la FPDC:

Version PDF:

http://ovh.to/GAYxbo5

Version brut:
Provenance
Article visé
Commentaire
Proposition de rédaction alternative
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014

Article 2 -
Ajout de la définition de la hauteur dont il est fait référence par la suite.

Hauteur : La hauteur d’un aéronef télé piloté se mesure a partir de la position du pilote au moment du décollage
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014

Article 2
Ajout de la définition de la profondeur (hauteur négative). Par exemple un pilote situé  sur une le haut d’une falaise de 1000m peut-il  faire évoluer son modèle jusqu’à 1000m en dessous de lui ?
Profondeur : la profondeur  (hauteur négative)  d’un aéronef télé piloté se mesure a partir de la position du pilote au moment du décollage
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014

Chapitre 1, paragraphe 1.4.1
Seuls peuvent être utilisés à une hauteur de plus 50 mètres dans le cadre du scénario S-2 les aéronefs de masse inférieure ou égale à 2 kg

La raison de cette limitation parait obscure, notamment dans le cadre du scenario S2 qui autorise une distance horizontale de 1000m. La faible altitude entraine une probabilité de masquage plus grande de la machine, et donc augmentent le risque de perte de contrôle. Une altitude supérieure permet d’évoluer avec plus de sécurité pour la liaison radio.
La liaison radio étant indispensable même en vol automatique pour déclencher l’arrêt d’urgence.
1.4.1.   Seuls peuvent être utilisés à une hauteur de plus 50 mètres dans le cadre du scénario S-2 les aéronefs de masse inférieure ou égale à 8 kg

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014

Chapitre 1, paragraphe 1.4.3
Seuls peuvent être utilisés dans le cadre du scénario S-4 les aéronefs de masse inférieure ou égale à 2 kg utilisés à des fins de relevés, photographies, observations ou surveillances aériennes.
La raison de cette restriction n’apparait pas clairement dans le cadre d’utilisation d’un multi-rotor. Pour permettre l’emport d’une charge utile minimum  (500gr hors nacelle), la limite de poids devrait être portée a 4 voir a 8kg
1.4.3.   Seuls peuvent être utilisés dans le cadre du scénario S-4 les aéronefs de masse inférieure ou égale à 8 kg utilisés à des fins de relevés, photographies, observations ou surveillances aériennes.

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014

Chapitre 1, paragraphe 1.5.1

A l’exception des aérostats captifs, l’évolution de manière autonome d’un aéronef utilisé pour des activités particulières est interdite.
Dans quel contexte est-il alors possible d’utiliser un aéronef en autonome ?

Ne faudrait-il pas ajouter a la phrase : si celui-ci n’est pas équipé d’un dispositif d’arrêt d’urgence ?
1.5.1.   A l’exception des aérostats captifs et des aérodynes équipés d’un système d’arrêt d’urgence, l’évolution de manière autonome d’un aéronef utilisé pour des activités particulières est interdite.
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre 1, paragraphe 1.6
- l'attestation de démonstration de compétences du télépilote

La DNC n’étant plus nécessaire avec le nouvel arrêté, les pièces requises en 3.5.3 devraient être indiquées ici.
L’exploitant établit et tient à jour un dossier pour chaque télépilote contenant notamment les titres aéronautiques détenus et les justificatifs des formations reçues et des évaluations de compétence. Sur demande, l’exploitant met ce dossier à disposition du télépilote concerné et des autorités.
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre 1, paragraphe 1.7

Pour tous les aéronefs qui circulent sans personne à bord, y compris ceux dispensés de détenir une attestation de conception, l’exploitant de l’aéronef appose sur l’aéronef une plaquette rectangulaire de taille minimum de 10 x 5 centimètres, ou de surface équivalente si la géométrie de l’aéronef le nécessite, avec le libellé défini ci après :
« Cet aéronef est exploité par : » complété du nom de l’exploitant, de son adresse et de son numéro de téléphone.

Clarification : cela s’applique-t-il aux aéronefs de moins de 25 kg ?
Les points 1.7.1, 1.7.2, 1.7.3 étant relatifs aux aéronefs de plus de 25kg , la question peut se poser.
Pour tous les aéronefs qui circulent sans personne à bord de plus de 25 kilogrammes, y compris ceux dispensés de détenir une attestation de conception, l’exploitant de l’aéronef appose sur l’aéronef une plaquette rectangulaire de taille minimum de 10 x 5 centimètres, ou de surface équivalente si la géométrie de l’aéronef le nécessite, avec le libellé défini ci après :
« Cet aéronef est exploité par : » complété du nom de l’exploitant, de son adresse et de son numéro de téléphone.

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre II, paragraphe 2.1.4.d)
Le titulaire de l’attestation de conception de type effectue le suivi des incidents en service de son type d’aéronef afin de proposer des corrections à tout problème impactant la sécurité. Il informe le ministre chargé de l’aviation civile de ces investigations et des corrections qu’il juge impératives.

Clarification : les fiches REX peuvent-elles être utilisées  par le constructeur pour rapporter ces problèmes, et dans ce cas,  son format peut-il être adapté ?

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre II, paragraphe 2.2.4)
Les bandes de fréquences utilisées pour la commande et le contrôle de l’aéronef et pour l’exécution de la mission objet de l’activité particulière ainsi que les puissances d’émission sont conformes à la réglementation en vigueur.

Pour être efficace, Le système de commande de l’arrêt d’urgence devrait utiliser une fréquence  différente de celle utilisée pour contrôler le drone.  Une fréquence basse (433Mhz) serait idéal car moins sensible aux masquages. L’ARCEP devrait autoriser une puissance >100mW sur ces fréquences.

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre II, paragraphe 2.2.5.c)
Si ce dispositif est constitué d’un parachute, le temps nécessaire pour son déploiement et la stabilisation de l’aéronef à la vitesse de chute permettant de satisfaire au critère de limitation de l’énergie d’impact ci-dessus entraîne une perte de hauteur de l’aéronef inférieure ou égale à 15 mètres, depuis une position de vol en palier.

A 30km/h,  15 mètres de chute représentent environ 2 secondes.
Techniquement, le déploiement d’un parachute en moins de deux secondes parait irréaliste. Voir cette vidéo par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=BcBgXqW6J-Y

Si ce dispositif est constitué d’un parachute, le temps nécessaire pour son déploiement et la stabilisation de l’aéronef à la vitesse de chute permettant de satisfaire au critère de limitation de l’énergie d’impact ci-dessus entraîne une perte de hauteur de l’aéronef inférieure ou égale à 30 mètres, depuis une position de vol en palier
Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre II, paragraphe 2.8)
Le télépilote dispose d’une information visuelle en temps réel de l’environnement de l’aéronef télépiloté en avant de la trajectoire, permettant de limiter le risque de collision avec les personnes ou les biens au sol en cas d’atterrissage d’urgence.

Ce système doit  être aussi obligatoire pour les aérodynes utilisés dans le cadre du scénario S2.
A partir du moment ou un télépilote évolue jusqu’à 1000 mètres, donc hors vue directe, il est  nécessaire qu’il puisse visualiser tout obstacle qui se présenterait devant sa machine, afin de permettre  le déclenchement de l’arrêt d’urgence.
Ajouter au paragraphe 2.6 (scenario S2)
Le télépilote dispose d’une information visuelle en temps réel de l’environnement de l’aéronef télépiloté en avant de la trajectoire, permettant de limiter le risque de collision avec les personnes ou les biens au sol en cas d’atterrissage d’urgence.

Projet de nouvel Arrêté du XX XX 2014
Chapitre III, paragraphe 3.6.1
Au plus tard 24 heures avant chaque vol dans le cadre du scénario opérationnel S-2 ou S-4, le télépilote ou l’exploitant informe le ministre chargé de l’aviation civile du vol en précisant :…

Cette procédure parait excessivement  lourde dans le cadre du scenario  S2.
Au plus tard 24 heures avant chaque vol dans le cadre du scénario opérationnel S-4, le télépilote ou l’exploitant informe le ministre chargé de l’aviation civile du vol en précisant :…


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire